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Mobilité & transports du futur | La mobilité vue du ciel

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Autre sujet qui agite les chercheurs et les ingénieurs, la mobilité du futur, dans les airs. A l’heure des pandémies et des contraintes environnementales, les compagnies aériennes font face à des challenges importants et de potentiels nouveaux entrants proposent des solutions technologiques concurrentielles. Si l’horizon d’adoption est encore lointain, il n’en reste pas moins que de nombreuses solutions sont à l’étude.

Mobilité du futur aérienne et urbaine

Voitures volantes : rêve ou réalité ?

Souvenez-vous en 1995, Bruce Willis incarnait le personnage d’un chauffeur de taxi dans un monde futuriste dans lequel les voitures ne disposaient plus de roues mais d’ailes leurs permettant de se déplacer entre les buildings. Ce monde s’il est toujours de l’ordre du fantasme 25 ans plus tard n’est plus une utopie inatteignable.

A tel point que la Région Île-de-France en partenariat avec la RATP et le Groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) a annoncé la mise en place d’une filière de « mobilité aérienne urbaine, avec en ligne de mire, les Jeux olympiques 2024, prévus à Paris. Pour autant, il est raisonnable de penser que la généralisation des véhicules volants n’est pas pour un avenir très proche. En effet, avant de voir voler des voitures, il faudra changer entièrement de paradigme, tant dans les mentalités que dans les infrastructures, puisque depuis un siècle, tout notre quotidien a été pensé pour la voiture. Toutes les infrastructures – urbaines ou rurales – devront être détruites ou requalifiées ce qui entrainera des coûts colossaux dont la collectivité aura la charge. Compte tenu de l’inertie des mentalités et du temps nécessaire aux législations pour évoluer et statuer, gageons que même si les projets et prototypes répondent aux exigences de sécurité, il n’en reste pas moins qu’il faudra de très longues années avant de voir des autoroutes au-dessus de nos têtes.

Et des taxis volants électriques ?

Parmi tous les acteurs présents sur le marché en gestation, l’Allemand Volocopter a une longueur d’avance sur ses concurrents puisqu’à ce jour, c’est le seul à avoir obtenu certification par l’Agence européenne de la sécurité aérienne. Son projet Velocity est un mix entre voiture, hélicoptère et drône et devrait venir concurrencer Uber et son Uber Copter dont les services sont déjà proposés dans les grandes métropoles américaines. Grâce à son expérience, Uber est en passe de proposer Uber Air son projet de taxis volants. Ayant conclu des accords avec huit constructeurs — dont Joby Aviation, Bell et AuroraUber espère proposer ses services à Dallas, Los Angeles et Melbourne dès 2023. L’entreprise basée n’entend pas fabriquer d’appareil de son propre chef, mais a déjà communiqué les principales caractéristiques de ses futurs engins. Ceux-ci seront électriques et auront vocation à être autonomes, bien qu’un pilote puisse assurer la relève en cas de besoin.

 

Un jet supersonique pour la NASA

La Nasa, elle aussi, est investie dans la création de moyens de transport du futur. Elle travaille notamment sur la création du prototype d’un avion supersonique silencieux, prénommé Low-Boom. Cet avion devrait pouvoir traverser l’Océan Atlantique en seulement 4h30, avec un niveau sonore inférieur à 74 décibels. Le Low-Boom est actuellement en cours de développement par l’entreprise Locked Martin. Dans l’idéal, ce modèle devrait effectuer son premier décollage à l’horizon 2022.

Le projet de la NASA sera mûr bien avant un autre projet d’avion supersonique dont les essais devaient débuter en 2017 et qui a pris du retard dans son développement. Le XB-1 est un avion supersonique dont le démonstrateur vient d’être dévoilé par la maison-mère Boom Supersonic. Le prototype devrait pouvoir atteindre une vitesse de croisière de Mach 1,3 grâce à ses trois moteurs J85-15, fabriqués par General Electric et relier Los Angeles à Sydeny en 6 heures 45 contre 15 heures aujourd’hui. Le seul hic ? Un billet d’avion à près de 5000 dollars et une consommation de carburant en explosion. Pour répondre aux critiques, l’avionneur a expliqué travailler à une empreinte carbone nulle d’ici 2029 date de lancement du XB-1 aux États-Unis.

 

> Découvrir la partie 3 : Quels défis et quels enjeux


 

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